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Protocole de désembouage pour chaudière a gaz
Le
protocole présenté dans cette fiche s’applique uniquement pour
les réseaux de chauffage exploités par le particulier et non pour
les réseaux collectifs ou tertiaires. Ce protocole est le fruit de
plus de dix ans de recherche et d’expérience pratique et
personnelle. Tout d’abord le désembouage est une technique
spécialisée qui consiste à extraire de manière mécanisée les
« boues » constituées en majeur partie d’oxydes de fer
présent à l’intérieur du réseau de chauffage pour cela il est
nécessaire de faire passer en solution ses boues et de les évacuer
via le tout à l’égout. Un lessivage mécanique du réseau est
réalisé au moyen d’une pompe inox robuste qui va assurée un
débit élevé au fluide tout en travaillant à faible pression
(moins de 3 bars). Je déconseille vivement l’utilisation de pompe
mettant sous haute pression le réseau de chauffage car celui ci peut
subir des dégâts plus graves que l’embouage d’origine.
Plusieurs situations peuvent se présenter à nous :
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a) Première situation
- Le réseau chauffage est
existant et constitué d’une chaudière murale ancienne devant être
remplacée à ce moment il est utile avant toute chose de déposer la
chaudière murale du mur tout en laissant sa platine de raccordement en
place, celle ci nous servira pour raccorder notre pompe de désembouage
(voir photo n° 1 ci -dessous)
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Photo
n° 1 – Barrette de raccordement laissé en place servant à raccorder la
pompe de désembouage (chaudière d’origine SD 235 C de 1994)
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Une fois la chaudière murale
d’origine retirée et la barrette laissée en place il suffit de raccorder
tout simplement les différentes tubulures de la pompe de désembouage.
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Photo n° 2 – Raccordement des différentes tubulures de la pompe de désembouage
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Bien veiller à l’étanchéité des tubulures afin de ne pas créer des fuites toujours gênantes lors de la procédure.
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Photo n° 3 – Raccordement côté pompe de désembouage
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Avant
de remplir la pompe et le réseau chauffage il est impératif d’ouvrir
tous les coudes de réglages et les robinets de radiateur complètement
afin que le fuide circule correctement dans le réseau chauffage.
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Photo n° 4 – Coudes de réglage à ouvrir complètement
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Photo n° 5 – Coude de réglage seul avec accès à sa vis BTR
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Avant
d’entamer le désembouage il est utile de refaire un tour complet du
réseau de chauffage et sélectionner le radiateur le plus éloigné de la
pompe de désembouage, retirer le bouchon plein du radiateur toujours
situé vers le bas sur la face opposée à celle du coude de réglage et
placer un té servant de voix centrale et permettant à l’avenir de
pouvoir vidanger facilement le réseau ou même injecter du produit
inhibiteur en cas de diminution de concentration de celui ci (pour
mémoire la concentration minimum pour l’inhibiteur est de 1 % s’agissant
du X 100 de chez Sentinel).
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Une fois le réseau chauffage
contrôler et après avoir correctement vérifier qu’il n’y ait pas
d’ouverture sur le réseau il est temps de remplir le réservoir de la
pompe de désembouage avec de l’eau claire pour ce faire ouvrir la vanne
d’eau froide générale puis le vanne d’arrêt positionnée sur le corps du
réservoir de la pompe de désembouage.
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Photo n° 6 – Ouverture de la vanne d’arrêt d’eau froide permettant le remplissage du réservoir
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A ce niveau le moteur de pompe est à l’arrêt seul le réservoir de 40 litres de la pompe se remplit.
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Dès
que le réservoir de la pompe atteint 30 Litres ouvrer les vannes départ /
Retour pompe et fermer la vanne de vidange du réservoir. Placer le
levier d’inversion du fluide verticalement (comme sur la photo n°6) afin
de faire circuler le fluide de R1 (départ pompe) vers R2 (retour
pompe).
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Photo
n° 7 – Mise en route de la pompe : Vannes R1 et R2 ouvertes – Levier
d’inversion vertical – Vanne vidange fermée – Vanne remplissage fermée
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Premier niveau du traitement de désembouage
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Sur cette photo l’eau est
sombre mais dans la réalité elle est encore claire à ce stade mais plus
pour longtemps. A ce niveau le moteur de pompe est mis sous tension et
l’interrupteur est actionné. Dans un premier temps le moteur de pompe se
met à brasser l’eau puis rapidement le niveau du réservoir baisse car
l’eau est injectée dans tout le réseau. Dès que le niveau de l’eau
baisse dans le réservoir actionner la vanne de remplissage afin de
continuer de remplir le réservoir jusqu’au niveau de 30 Litres puis
arrêter. Le niveau peut baisser jusqu’à 10 Litres ou 20 Litres sans
aucun problème à ce moment laissé tourner quelques minutes sans remplir.
Le retour d’eau devenant de plus en plus sombre il est nécessaire à
nouveau de remplir le réservoir à 30 ou 40 Litres et de laisser tourner
toujours de R1 vers R2 c’est à dire dans le sens naturel de circulation
du fluide (entrée par le haut du radiateur et sortie par le bas).
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Photo n° 8 – Observation du niveau du fluide dans la pompe de désembouage
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L’eau contenue dans le
réservoir devenant de plus en plus chargée et la couleur devenant de
plus en plus sombre il devient nécessaire de vidanger une partie de
cette eau. Cette opération de vidange s’effectue tout en laissant
tourner le moteur de pompe cependant il est nécessaire que le levier
d’inversion reste sur la position verticale c’est à dire sur R1 et que
la vanne de vidange soit ouverte.
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Photo n° 9 – Niveau de coloration de l’eau dans le réservoir de la pompe de désembouage trop foncée cette eau doit être vidangée
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Photo n° 10 – Vidange du réservoir de la pompe de désembouage
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A ce niveau il est tous à fait
possible de remplir d’eau le réservoir alors qu’il est en train d’être
vidanger – N’oubliez pas de laisser le levier d’inversion du flux
vertical c’est à dire comme présenté sur le photo n°10 si se n’est pas
respecté et que le levier est en position horizontale il n’y aura pas de
vidange.
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Synthèse du premier niveau de désembouage :
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1°- Laisser tourner le fluide dans le réseau quelques minutes – levier d’inversion vertical
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2°- Dès que l’eau du réservoir est trop chargée il faut vidanger le réservoir
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3°- Laisser tourner le moteur de pompe – laisser le levier d’inversion en position verticale – Ouvrir la vanne de vidange
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4°- Laisser baisser le niveau de l’eau dans le réservoir à 20 ou 10 Litres
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5°- Remplir à nouveau le réservoir à 30 ou 40 Litres
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6°- Dès que le réservoir est à
30 ou 40 Litres arrêter le remplissage puis actionner le levier
d’inversion en position horizontale le fluide entre par le bas du
radiateur et ressort par le haut donnant ainsi un mouvement mécanique
puissant de soulèvement des boues (rappelons que le débit de pompe est
de 18 000 Litres / heure soit 300 litres / minute).
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7°- Dès que l’eau se recharge à nouveau et devient trop foncée pratiquer la vidange comme montrée à la photo n° 10
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8°- Refaire cette opération jusqu’à l’obtention d’une eau de retour suffisamment claire comme sur la photo n° 11
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Photo n°11 – Eau de retour dans le réservoir suffisamment claire
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Ce premier niveau de
traitement permets d’extraire une grande partie des boues ou oxydes de
fer. Attention se n’est qu’un premier rinçage à blanc c’est à dire sans
produit dispersant (Exemple : X 400 de chez Sentinel). La poursuite du
traitement est nécessaire car nous devons maintenant observer si tous
les radiateurs perfusent correctement ou si il y a obstruction partielle
ou totale.
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Second niveau du traitement de désembouage
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Après avoir effectué plusieurs
passage de fluide dans l’ensemble du réseau c’est à dire tous les
radiateurs ouverts et dans les deux sens de circulation (entrée par le
haut du radiateur puis sortie par le bas et ensuite entrée par le bas du
radiateur et sortie par le haut). Après avoir vidangé et remplis à
plusieurs reprises le réseau de chauffage et enfin après avoir obtenu
une eau de retour suffisamment claire nous allons faire passer le fluide
radiateur par radiateur.
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Tout en laissant la pompe de
désembouage fonctionner il sera nécessaire d’aller fermer tous les
radiateurs sauf un – A ce titre il est nécessaire qu’en permanence au
moins un radiateur soit toujours ouvert afin d’assurer une circulation
optimale du fluide dans l’installation. De plus il est impératif de ne
jamais s’éloigner trop longtemps de la pompe car elle n’est pas équipée
de trop plein le risque de débordement est très sérieux.
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Une fois que le fluide circule
uniquement par un radiateur tous les autres ayant été fermés par leurs
robinets simple réglage ou thermostatique (ne pas toucher aux coudes de
réglages qui devront rester tous ouverts en permanence pendant le
désembouage) il est impératif de contrôler le débit de retour de pompe
pour cela il est nécessaire de s’abaisser au niveau du réservoir de
pompe et de regarder avec insistance l’importance de ce débit cette
observation doit se faire au minimum pendant 5 minutes continue. Si il y
a peu ou pas de débit de retour c’est qu’il y a obstruction partielle
ou totale sur le radiateur traité (le seul radiateur laissé ouvert).
Pour cela observer les photos qui suivent afin de contrôler le bon débit
de retour du fluide.
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Photo n° 12 – Débit de retour de fluide élevé donc correct
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Photo n° 13 – Débit de retour de fluide moyen donc correct
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Photo n° 14 – Débit de retour de fluide faible – Attention !
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Dans le cas d’un retour de
fluide faible ou nul il est nécessaire d’inverser régulièrement le
fluide afin de tenter de soulever les boues obstructives si après
plusieurs tentatives le retour reste faible ou nul deux situations
peuvent être envisagées : obstruction du radiateur (solution la moins
probable) ou alors obstruction du tube arrivant ou sortant du radiateur
(le tube arrivant au radiateur est beaucoup plus probable) ce genre
d’obstruction est une anomalie majeure qui ne peut être résolue par
désembouage à ce moment d’autres techniques doivent être envisagées
comme le pontage ou la mise sous haute pression de la canalisation cette
solution restant très risquée. Ne jamais introduire dans le réseau une
solution acide ou même agressive car elle resterait bloquée dans le
réseau sans aucune chance de récupération se qui conduirait à une
corrosion acide des parties métalliques avec une passage possible dans
le reste du réseau.
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L’obstruction du tube arrivant
au radiateur est généralement liée à la présence de tube en matière PER
(Poli-éthylène-réticulé) et à la formation de boue sous forme de
paillettes caractéristiques.
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Photo n° 15 – Type de paillettes obstructives pouvant venir boucher les canalisations d’un réseau chauffage
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Dans
la mesure ou l’un radiateur présente un débit de fluide trop faible il
est nécessaire de l’inscrire sur son procès verbal et continuer à faire
passer le fluide sur le radiateur suivant tout en refermant le robinet
du radiateur obstrué. Tous les radiateurs devront être ainsi traités
afin d’établir une carte précise de perfusion.
Un
mauvais retour de fluide est souvent observé au début de la perfusion le
changement régulier du sens de circulation du fluide au moyen du levier
de la pompe permets dans la majeur partie des cas de déboucher le
radiateur une fois débouché le robinet de radiateur devra être refermé
afin de ne pas refaire circuler des boues en provenance des radiateurs
non encore désemboués.
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Synthèse du second niveau de désembouage
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1°- Une fois le premier niveau de désembouage effectué pratiquer alors le second niveau
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2°-
Fermer les robinets de chacun des radiateurs sauf un qui sera laissé
ouvert (en laissant tous les coudes de réglages en permanence ouverts)
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3°- Faire circuler l’eau claire dans les deux sens de circulation radiateur par radiateur
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4°- Vidanger le réservoir à chaque fois que l’eau de retour est trop sombre jusqu’à 10 ou 20 litres.
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5°- Remplir le réservoir jusqu’à 30 ou 40 litres (exactement comme ce qui est décrit à la synthèse de niveau 1)
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6°- Dès que l’eau de retour pour tous les radiateurs est claire opérer le troisième niveau du traitement de désembouage.
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Note complémentaire
: si au cours de cette phase du traitement de désembouage des
canalisations sont repérées comme étant totalement ou partiellement
obstruées il est nécessaire de l’indiquer précisément sur le rapport
d’intervention. Une étude au cas par cas devra nécessairement être
réalisée afin de déterminer la localisation et la nature exacte de
l’obstruction. Dans les formes avancées ces obstructions sont
impossibles à résoudre car le bouchon est tellement dense et ample qu’il
est impossible à résorber. La solution du pontage devient la solution
de choix dans ce type de situation.
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D’autres
éléments peuvent venir aggraver cette anomalie en particulier si
l’installateur du réseau a utilisé des canalisations d’un diamètre
inférieur au 12/14, si il y a des remplissages réguliers du réseau ou si
la chaudière travaille avec des températures d’eau supérieures à 55 °C.
A ce moment toutes les conditions sont remplis pour constater un
sinistre sur installation.
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Troisième niveau du traitement de désembouage
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Une
fois l’ensemble du réseau traité à l’eau claire, une fois chaque
radiateur traité individuellement à l’eau clair dans les deux sens de
circulation du fluide il reste à faire circuler le produit nettoyant ou
appelé également produit désembouant. Pour cela il suffit d’introduire
le produit par le réservoir celui ci gagnera très rapidement l’ensemble
du réseau par la mise en mouvement du fluide.
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Photo n° 16 – Mise ne solution du produit désembouant à raison de 1 Litre de produit pour une installation de 10 radiateurs
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La
mousse bien qu’observable sur cette photo est très modérée – Attention
la formation d’une trop grande quantité de mousse lors d’un désembouage
est grave car elle va compliquer considérablement la procédure. Voilà
pourquoi il ne faut jamais utiliser de produits détergent ménager type
Mir car cela peut avoir des conséquences désastreuses sur la pompe, le
circulateur chauffage, le rinçage correcte du réseau ect…
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La
mise en circulation du produit désembouant doit se faire environ 1 heure
radiateur par radiateur – Eviter pendant cette phase la vidange même si
l’eau devient très sombre car le produit doit circuler une heure dans
le réseau. Une fois l’heure passée vidanger le réseau puis remplir le
réservoir d’eau claire puis vidanger et ainsi de suite jusqu’à ce l’eau
de retour présente un pH proche de 7 (+/- 10 %) à ce moment le réseau
est correctement rincé. L’eau en fin de traitement de désembouage devra
être similaire à l’eau présentée sur la photo n° 17 ci-dessous.
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Photo n° 17 – Fin du traitement de désembouage
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A la fin du désembouage les
vannes Départ / retour et remplissage eau froide devront être refermées.
La vanne de vidange ouverte et le levier d’inversion du sens du fluide
placé à la vertical – Le moteur de pompe devra être actionner afin de
vidanger le réservoir de la pompe le plus possible. Une fois réalisé les
vannes départ / retour de la barrette de raccordement de la chaudière
devront être fermées ainsi que la vanne d’entrée d’eau froide avant de
dévisser les tubulures reliant la pompe ouvrir à nouveau la vanne de
remplissage eau froide sur la pompe afin de dépressuriser le tub puis
dévisser un à un les quatre tubes de la pompe. Ranger soigneusement la
pompe de désembouage.
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Attention
à ce niveau le réseau chauffage est toujours plein d’eau – Utiliser la
voix centrale placée en début de procédure afin d’injecter l’inhibiteur
de corrosion – Bien veiller avant à vérifier que les vannes de la
barrette de raccordement soient correctement fermées. L’inhibiteur de
corrosion va permettre de stabiliser à long terme le réseau de chauffage
en réduisant la formation des boues. Afin d’observer l’action d’un
inhibiteur de corrosion je me suis livré à une expérience simple qui ne
donne qu’un reflet certes partiel de la réalité mais qui permets de
fixer l’idée sur l’action d’un inhibiteur de corrosion
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Pour ce faire j’ai découpé des
segments d’un radiateur neuf que j’ai plongé dans différentes
solutions. Cette expérience a été commencée en juillet 2006.
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Solution n° 1 – Morceau de radiateur neuf plongé dans 200 ml d’eau non traitée
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Solution n° 2 – Morceau de radiateur neuf plongé dans 200 ml d’eau traitée avec 0,25 % d’inhibiteur de corrosion
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Solution n° 3 – Morceau de radiateur neuf plongé dans 200 ml d’eau traitée avec 0,50 % d’inhibiteur de corrosion
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Solution n° 4 – Morceau de radiateur neuf plongé dans 200 ml d’eau traitée avec 1 % d’inhibiteur de corrosion
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Photo
n° 18 – Formation de boue en fonction de différente concentration
d’inhibiteur de corrosion – photo prise le : 25-05-2011 à 10 h 05
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On observe sur ces quatre
erlenmeyers la coloration plus ou moins prononcées de l’eau – Plus la
coloration est importante plus il y a de boues d’oxydes de fer – La
coloration opalescente observable sur les erlenmeyers n° 3 et 4 provient
de la précipitation de sels minéraux présents dans l’eau de remplissage
– A l’origine les solutions étaient translucides – On arrive à observer
encore sur les solutions 3 et 4 au fond du récipient le morceau de
radiateur – Par contre sur les récipients 1 et 2 la turbidité est
tellement élevée qu’il est impossible de pouvoir les observer – Cette
photo fut prise le : 25-05-2011 à 10 h 05.
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Les quatre récipients
présentés sur la photo n° 18 avaient été photographiés le 05-02-2007 à
18 h 02 – Observez la limpidité des solution – On distingue très bien
pour chaque solution le morceau de radiateur au fond de chaque
erlenmeyer.
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Photo
n° 19 – Formation de boue en fonction de différente concentration
d’inhibiteur de corrosion – photo prise le : 05-02-2007 à 18 h 02
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Ces
séries de photos montrent à quel point il est important de maintenir une
concentration au minimum de 1 % d’inhibiteur de corrosion dans le
réseau de chauffage ce qui donne en Volume / Volume, 1 litre
d’inhibiteur de corrosion pour 100 litres d’eau au total. L’inhibiteur
de corrosion est composé d’un ensemble de substances chimiques variées
qui ont différentes actions.
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Certaines
de ces substances sont des inhibiteurs de tartre qui vont agir
directement sur la forme même des cristaux, naturellement la forme dite
incrustante du calcaire est cubique on parle alors de Calcite.
L’inhibiteur va modifier cette forme naturelle du cristal en lui donnant
une forme sphérique on parle alors de Valérite, l’intérêt de cette
modification de forme réside dans le fait que l’une est incrustante et
donc gênante pour l’usage quotidien de la chaudière car à haute
température ce calcaire va se déposer dans l’échangeur thermique ce qui
conduit inévitablement à terme à son obstruction. En effet le calcaire
sous sa forme incrustante dans les réseaux de chauffage viendra se fixer
exclusivement dans les zones les plus chaudes du réseau c’est à dire à
l’intérieur de la chaudière il se forme alors des paillettes ou écailles
qui en se brisant vont venir s’accumuler des les zones étroites de
circulation des fluides et venir boucher partiellement puis complètement
l’appareil provoquant des désordres entrainant systématiquement des
frais importants de réparations et de maintenance. Alors qu’à l’inverse
la forme sphérique n’adhère pas de plus l’inhibiteur contient un
polymère capable de séquestrer le calcaire initialement présent sous la
forme incrustante et le rendre peu à peu soluble l’action est double :
Curative et Préventive.
-
-
D’autres substances contenues dans l’inhibiteur de corrosion ont des
propriétés dites « filmogènes » elles vont venir former à la surface des
parties métalliques une barrière très fine qui va protéger les métaux
les moins nobles de l’attaque oxydante de certains atomes ou de certains
ions. A ce niveau l’importance du maintient de la concentration
minimale du produit en solution est primordiale car si la concentration
chute le pouvoir « filmogène » chute également peu à peu certaines
surfaces métalliques seront dépourvues de cette barrière alors que
d’autres resteront protégées. Ce phénomène va entrainer un déséquilibre
particulièrement dangereux pour les parties métalliques moins nobles
comme l’acier qui ne seront plus protégées et qui formeront de très
petites surfaces. Le phénomène oxydant conservant son intensité celui ci
sera d’autant plus agressif que la surface sera plus petite. La
corrosion des surfaces est largement atténuée par l’importance de la
surface et de l’épaisseur des métaux moins nobles comme la fonte par
exemple qui mettra des décennies voir plus à se perforer. Alors que si
la surface est réduite et qu’il s’agit d’acier dont l’épaisseur n’est
que de quelques millimètres la perforation peut être particulièrement
rapide (quelques mois suffiront dans certains cas). Voilà pourquoi il
est primordiale de conserver à la solution d’inhibiteur de corrosion une
concentration minimale de 1%.
-
Enfin
l’inhibiteur contient également des molécules qui vont séquestrées
l’élément de choix intervenant dans toutes corrosion : l’Oxygène. Ces
molécules auront le pouvoir de bloquer son action et donc de venir
empêcher la formation d’oxydes de fer composant essentiel des boues de
chauffage.
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Photo n° 20 – Forme de tartre cubique donc incrustante et sphérique non incrustante (vue en microscopie électronique à balayage)
-
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b) Seconde situation :
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Le réseau de chauffage est
constitué d’une chaudière murale récente (entre 2 et 5 ans) mais il y a
des problèmes récurrents sur la chaudière en plus les radiateurs ne
chauffent plus suffisamment et il fait froid dans certaines pièces de
vie. Dans cette situation il est nécessaire de réaliser un Audit complet
du réseau de chauffage afin de prendre une « photographie » du système
défectueux à T0 – L’Audit indiquera dans ses conclusions si il est
possible ou non de réaliser un désembouage. En effet il faut garder à
l’esprit que dans certaines situations critiques il n’est pas possible
de pratiquer de désembouage. Certes ces situations reste très
exceptionnelles mais elles existent. A mon niveau si je conclu dans mon
Audit que le réseau n’est pas apte à subir un protocole de désembouage
la situation doit être étudiée de manière approfondie et spécifiquement
afin de mettre en place une stratégie pour stabiliser le système
défectueux.
-
Une situation où le
désembouage n’est pas praticable révèle généralement une double
négligences, celle du concepteur du réseau qui a utilisé des techniques
de manière non adaptée avec par exemple l’utilisation de tube en PER
sans BAO (Barrière Anti Oxydante) ou alors de tube d’un diamètre trop
faible (DN < 10/12) au vue de l’absence initiale de traitement de
l’eau de chauffage. L’utilisation de parties en aluminium sans le
contrôle régulier de l’évolution du pH de l’eau de chauffage,
l’utilisation de raccords en matière galvanisé créant un mixage
métallique et aggravant le phénomène d’oxydation rappelons que le
« galva » est en fait du fer recouvert par électrolyse d’une fine couche
de zinc un peu comme les anciennes boîtes de conserve, l’absence de
nettoyage du réseau chauffage initialement réalisé ou l’absence de
traitement préventif de l’eau circulant dans le réseau de chauffage est
également sous la responsabilité du professionnel. La seconde négligence
provient des usagers qui par méconnaissance tarde trop dans la
résolution de leur problème de chauffage. La prise tardive de la cause
même des dégradations observées sur l’installation de chauffage centrale
est catastrophique sur la prise en charge et la stabilisation
ultérieure voilà pourquoi il est important de réagir rapidement face à
des problèmes récurrents de chauffage.
-
La plupart du temps le
désembouage est possible et l’Audit initial nous permettra par la suite
de savoir de quoi l’on part et ainsi voir ce que l’on obtient après
traitement. Pour cela il faudra pouvoir s’appuyer sur des mesures
physico-chimiques fiables par exemple les températures, les analyses
chimiques de l’eau du réseau de chauffage, les composantes de
l’installation ceci restant une procédure d’expertise elle n’est
réalisable efficacement que par une petite partie de professionnels.
-
Dans cette situation le
protocole de désembouage est similaire au protocole détaillé plus haut à
la seule différence que la chaudière étant murale elle ne pourra pas
être désembouée. En effet une chaudière murale possède une contenance en
eau faible, des passages d’eau étroit et généralement toutes sortes de
filtres, capteurs et clapet anti-retour qui pourraient être détérioré
par des débit de 18 000 litres / heure dans les deux sens de
circulation. A ce titre il n’est pas possible de manière fiable de
désembouer la chaudière murale. Par contre le réseau chauffage pourra
l’être.
-
Ce cas reste isolé de manière
générale les propriétaires attendent de remplacer leur chaudière pour
faire réaliser une journées avant la pose de la chaudière neuve le
désembouage du réseau, la chaudière étant neuve elle est propre il n’y a
donc pas de nécessiter de la désembouer. Les résultats d’un bon
désembouage sont remarquables voir même spectaculaire. En effet le
protocole de désembouage bien réalisé vise à stabiliser le système dans
son ensemble la chaudière fonctionne mieux, se met en service moins
souvent, les radiateurs ne font plus de bruit et ils chauffent
correctement en répartissant la chaleur sur leur surface de manière
homogène, il y a nettement moins d’intervention de dépannage et la
chaudière pollue moins.
-
d) Troisième situation :
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Elle est proche de la seconde
situation mais à la différence que la chaudière n’est pas une murale
mais une chaudière au sol. A ce moment les complications possibles liées
à la faible contenance en eau de la chaudière, aux passages d’eau
étroit et à l’existence de petites pièces fragiles ont totalement
disparut il est donc possible de désembouer la chaudière sol et le
réseau il est même possible en fin de traitement de raccorder la pompe
de désembouage directement sur la chaudière sol et ainsi de faire
circuler à grand débit le fluide à l’intérieur afin de la débarrasser
d’une grande partie de ses oxydes de fer. Même avec un désembouage bien
effectué il est impossible d’extraire la totalité des oxydes de fer
cependant le protocole de désembouage permets de préparer convenablement
le réseau à recevoir l’inhibiteur qui lui aura une action préventive en
stabilisant à long terme les phénomènes de corrosion.
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Photo n° 21 – Désembouage d’une chaudière sol ancienne
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Photo n° 22 – Autre désembouage d’une chaudière au sol
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Dans
certains cas complexes il est nécessaire d’opérer en plus du protocole
classique de désembouage à des raccordement directement sur le ou les
radiateurs suspectés d’être obstrués par une accumulation de boues
d’oxyde de fer.
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Photo n° 23 – Raccordement de la pompe de désembouage sur une radiateur fortement emboué laissé en place
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Photo n° 24 – Raccordement de la pompe de désembouage sur un radiateur retiré du mur
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Même
des radiateurs de petite taille peuvent être désemboué de manière
isolée – Il est important d’observer la manière de raccorder la pompe
sur le radiateur dans la photo n° 23 on observe que le radiateur est
raccordé à ces deux extrémités basses en effet les boues étant
relativement denses par rapport à l’eau elles avoir tendance à se
déposer au fond des radiateurs c’est tout simplement un phénomène de
décantation naturel – Sur les photos n° 24 et 25 on observe que le
raccordement de la pompe se fait de manière dissymétrique à chaque
extrémités l’un en haut et l’autre en bas ceci permet un nettoyage plus
général du radiateur alors que l’autre raccordement permettra un
traitement plus localisé en particulier dans les parties basses du
radiateur.
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Photo n° 25 – Raccordement de la pompe de désembouage sur un petite radiateur décroché du mur
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Il
est possible après désembouage de placer sur la canalisation retour
chaudière un pot que l’on nomme pot à boue celui ci apportera une
seconde garantie de conserver l’intérieur de la chaudière exempt de
boues qui pourraient avoir étaient laissée dans le réseau après le
désembouage et qui se serait remise en solution après coup cependant
cette solution n’est pas à pratiquer systématiquement. Il faut avant
tout bannir tout appareil pouvant être considéré de près ou de loin
comme des sortes de filtres pour cela tout appareils équipés de tamis
inox ou synthétique ne doit pas être raccordé au réseau ceux ci
apportent bien plus de désagréments à l’usage et à l’entretien que de
réel avantages en effet ils doivent être régulièrement contrôlés donc
une vidange partielle du réseau doit être effectuée celle ci entraine
une baisse de la concentration de l’inhibiteur de corrosion par ajout
d’eau afin de compléter le retrait opéré, de plus l’eau de chauffage
n’est jamais totalement limpides des débris viennent colmater
systématiquement ces filtres à rétention trop fine ce qui entraine une
perte de charge élevée conduisant à un ralentissement du fluide dans la
chaudière et à des montées en température et en pression critiques
conduisant à la mise en sécurité récurrente de la chaudière.
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Pour
cette raison et uniquement en cas de nécessité absolue préférer placer
un pot à boue à faible rétention constitué par des bagues métalliques
qui ne vont pas retenir les débris en suspension mais plutôt stopper net
leur mouvement conduisant à leur descente en fond du pot sorte de culot
de rétention. Le fluide n’est ainsi pratiquement pas ralentis, les
pertes de charges sont tout à fait acceptables et il n’est pas utile de
vidanger régulièrement se type de pot afin de retirer les débris.
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Photo n° 26 – Présentation d’un pot à boue
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